jeudi 15 mai 2008

QUESTION ORALE DE M. BRACAVAL À M. ANTOINE, MINISTRE DU LOGEMENT, DES TRANSPORTS ET DU DÉVELOPPEMENT TERRITORIAL SUR « L'IMPLANTATION DES

Parlement wallon:Commission de l'Aménagement du territoire - jeudi 15 mai 2008

M. André Antoine, Ministre du Logement, des Transports et du Développement territorial. – Il est exact que le Gouvernement a prévu, le 20 juillet 2004, un plan d'implantation des éoliennes avec 200 mégawatts prévu pour 2010 par M. Daras. C'était son objectif. Or, l'année dernière, nous avons déjà atteint les 365 mégawatts. Aujourd'hui, si on compte bien, 173 éoliennes ont été autorisées ou installées dont 17 en juin 2007.
À quoi attribuer ce succès ? Premièrement, aux objectifs européens. M. Daras les avait fixés à 8 %, taux qu'ayant atteint, nous avons rehaussé à 12 %. Deuxièmement, les fournisseurs ont besoin de certificats verts.
Nous n'allons pas les leur refuser. Troisièmement, il y a complémentarité entre l'énergie et l'aménagement du territoire.
Aujourd'hui, nous devons faire face à un succès qui est loin d'être terminé. Nous avons en magasin plus de 150 éoliennes.
Demain, au cours d'une première mondiale, nous allons inaugurer des éoliennes de 6 mégawatts avec une centrale éolienne de 66 mégawatts.
Reste le problème de la réaction. Il y a des associations telles que « Vent Debout » qui refuse toujours qu'un projet s'implante où que ce soit.
Nous avons une carte de Feltz. Il s'agit d'une carte d'exclusion des éoliennes.
Le fait est qu'on a raconté toute une série de choses sur les éoliennes quant à leur bruit ou le fait que des petits oiseaux s'y empalent, par exemple. Tout cela relève de la littérature.
Le projet MESA s'est ainsi vu autoriser l'implantation de 11 éoliennes avec une capacité de 18.
Aujourd'hui, nous avons donc de nombreux secteurs qui se portent bien tels que l'éolien, la biomasse,
l'hydraulique, qui, si j'ose dire, va renaître de ses cendres et le photovoltaïque qui est en expansion
extraordinaire. Il ne restera plus qu'à imposer l'économie d'énergie.
Aujourd'hui, c'est comme pour un feu qui est bien pris : avec le photovoltaïque, on a tiré l'efficacité énergétique.
Il n'empêche que l'on a refusé certains projets comme par exemple à Sainte Ode et ce, dans un souci de covisibilité. Il ne faut pas avoir le sentiment d'être cerné par des éoliennes.

M. Philippe Bracaval (MR). – Je remercie M. le Ministre pour sa réponse. Les conditions en 2004 ne sont pas les mêmes qu'en 2008. Il suffit de voir les prix de l'énergie, même si parfois il y a un effort visant à installer une mesure plus économique. Néanmoins, tout le monde ne peut pas se le permettre, même si c'est déductible. Reste donc un gros effort à faire, même si vous avez relancé la conscientisation de M. Tout le monde.
Je m'interroge toujours quant au fait que dans des sites similaires, les projets posent problème d'un côté quand ils passent de l'autre.
44 P.W. - C.R.A.C. 128 ( 2007-2008) Commission de l'Aménagement du territoire - jeudi 15 mai 2008
M. André Antoine, Ministre du Logement, des Transports et du Développement territorial. – Il est exact que le Gouvernement a prévu, le 20 juillet 2004, un plan d'implantation des éoliennes avec 200 mégawatts prévu pour 2010 par M. Daras. C'était son objectif. Or, l'année dernière, nous avons déjà atteint les 365 mégawatts. Aujourd'hui, si on compte bien, 173 éoliennes ont été autorisées ou installées dont 17 en juin 2007.
À quoi attribuer ce succès ? Premièrement, aux objectifs européens. M. Daras les avait fixés à 8 %, taux qu'ayant atteint, nous avons rehaussé à 12 %. Deuxièmement, les fournisseurs ont besoin de certificats verts.
Nous n'allons pas les leur refuser. Troisièmement, il y a complémentarité entre l'énergie et l'aménagement du territoire.
Aujourd'hui, nous devons faire face à un succès qui est loin d'être terminé. Nous avons en magasin plus de 150 éoliennes.
Demain, au cours d'une première mondiale, nous allons inaugurer des éoliennes de 6 mégawatts avec une centrale éolienne de 66 mégawatts.
Reste le problème de la réaction. Il y a des associations telles que « Vent Debout » qui refuse toujours qu'un projet s'implante où que ce soit.
Nous avons une carte de Feltz. Il s'agit d'une carte d'exclusion des éoliennes.
Le fait est qu'on a raconté toute une série de choses sur les éoliennes quant à leur bruit ou le fait que des petits oiseaux s'y empalent, par exemple. Tout cela relève de la littérature.
Le projet MESA s'est ainsi vu autoriser l'implantation de 11 éoliennes avec une capacité de 18.
Aujourd'hui, nous avons donc de nombreux secteurs qui se portent bien tels que l'éolien, la biomasse,
l'hydraulique, qui, si j'ose dire, va renaître de ses cendres et le photovoltaïque qui est en expansion
extraordinaire. Il ne restera plus qu'à imposer l'économie d'énergie.
Aujourd'hui, c'est comme pour un feu qui est bien pris : avec le photovoltaïque, on a tiré l'efficacité
énergétique.
Il n'empêche que l'on a refusé certains projets comme par exemple à Sainte Ode et ce, dans un souci de covisibilité. Il ne faut pas avoir le sentiment d'être cerné par des éoliennes.

M. Philippe Bracaval (MR). – Je remercie M. le Ministre pour sa réponse. Les conditions en 2004 ne sont pas les mêmes qu'en 2008. Il suffit de voir les prix de l'énergie, même si parfois il y a un effort visant à installer une mesure plus économique. Néanmoins, tout le monde ne peut pas se le permettre, même si c'est déductible. Reste donc un gros effort à faire, même si vous avez relancé la conscientisation de M. Tout le monde.
Je m'interroge toujours quant au fait que dans des sites similaires, les projets posent problème d'un côté quand ils passent de l'autre.

M. André Antoine, Ministre du Logement, des Transports et du Développement territorial.
– Ce peut être dû au couloir migrateur, à Natura 2000, à la proximité d'un aéroport ou d'un héliport ou la proximité d'un autre site éolien. Parfois, c'est tout simplement la conséquence d'une Commune qui n'en veut pas. Néanmoins, globalement, le succès est là.
. – Ce peut être dû au couloir migrateur, à Natura 2000, à la proximité d'un aéroport ou d'un héliport ou la proximité d'un autre site éolien. Parfois, c'est tout simplement la conséquence d'une Commune qui n'en veut pas. Néanmoins, globalement, le succès est là.

Aucun commentaire: